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Charles-Étienne Chrétien : « c’est comme une victoire »
Le Canada dominateur
©Gracieuseté - Instagram/@FEPACI
Le large sourire de Charles-Étienne Chrétien (à droite) sur le podium, accompagné de Pier-André Côté (au centre) et Nicolas Tivani (à gauche).
Le coureur amossois s’est invité sur la troisième marche du podium lors de la course en ligne des championnats panaméricains 2023, qui s’est tenue à Panama City ce dimanche 23 avril.
« On n’allait pas là-bas pour partir en vacances » : c’était le moins que l’on puisse dire. La formation canadienne alignée sur les championnats panaméricains n’a pas eu le temps de faire du tourisme et leur seule destination était le podium à l’arrivée. « L’échappée est partie à deux tours de la fin, il restait environ une vingtaine de kilomètres. Pier-André et moi on a vu que tout le monde était fatigué puis qu’il ne restait plus beaucoup d’équipiers à l’équipe favorite, les Colombiens », raconte Charles-Étienne Chrétien.
C’est à ce moment précis que les deux coureurs canadiens, également acolytes chez Human Powered Health, ont pris la fuite dans un groupe de huit coureurs. « On était quand même confiant pour la gagne », rapporte l’Amossois à propos des sensations à ce moment de la course.
« On se sentait bien »
Finalement, Pier-André Côté a réglé le sprint devant l’Argentin Nicolas Tivani et Charles-Étienne Chrétien, qui a levé les bras en même temps que son compère. « Pier-André était plus fort. Il revient d’une blessure et d’un camp en altitude, donc il était en bonne forme. Il fallait mettre quelqu’un dans toutes les échappées pour ne pas devoir à assumer la course. C’était quand même difficile, mais on a bien fait tout le monde ensemble », reconnaît le cycliste de la région.
Si la mission d’engranger le plus de points UCI en vue des futurs Jeux Olympiques a été accomplie avec brio, la course a bien failli prendre une tout autre tournure pour Charles-Étienne Chrétien, victime d’un ennui mécanique au courant de celle-ci.
« J’ai dû changer de vélo et j’ai eu peur de ne pas retrouver le mien pour la fin de la course. J’étais un peu stressé parce que normalement quand je suis avec mon équipe, j’ai un vélo de rechange identique sur le toit de la voiture que je peux prendre tout de suite. On n’a pas de radio non plus quand on fait ces courses-là, donc c’est un peu plus difficile à gérer. J’avais peur parce que je savais que j’avais de bonnes jambes et que l’on pouvait gagner la course », relate ce dernier en saluant le travail de son mécano.
À peine rentré à la maison, Charles-Étienne Chrétien s’envollera bientôt pour la Grèce, où il y disputera le Tour d’Hellas, du 2 au 6 mai prochain.
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